Choléra : une maladie périodique en Haïti également, depuis après le séisme du 12 janvier 2010, encore dans les alentours.

Une maladie périodique pour les Haïtiens vivants dans la masse particulièrement, Pour Haïti pendant ses périodes de bassesses. Son nom est “Vibrio choléra”, elle est très connue en Haïti, elle a fait son apparition le 21 octobre 2010, à l’Artibonite, Valley, peu de temps après le séisme de 2010, l’épidémie de choléra est importée par les casques bleus (népalais). Cette maladie a été identifiée par le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP/MSPP) sur une population naïve de manière immunologique et hautement vulnérable. Le 4 mai 2011, un rapport d’un groupe d’experts indépendants chargé d’enquêter sur l’origine de l’épidémie de choléra en Haïti, il a conclu que cette épidémie a été causée par la confluence de plusieurs circonstances, et n’était pas la faute, ou n’était pas due à l’action délibérée d’un groupe ou d’un individu. 

La première hospitalisation liée au choléra à Mirbalais, dans la région en amont du fleuve Artibonite, a eu lieu dans la soirée du 17 octobre 2010, et le premier cas de choléra en Haïti, en près d’un siècle a été confirmé le 22 octobre 2010. Un calendrier suggère que l’épidémie s’est propagée le long du Fleuve de l’Artibonite. S’agissant des sources potentielles de contamination qui pourraient avoir déclenché cette épidémie, les experts notent que les conditions sanitaires au camp de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) à Mirbalais n’étaient ‘’pas suffisantes ‘’ pour éviter une contamination fécale de la rivière Meye, un affluent du Fleuve de l’Artibonite. 

En outre, les conclusions de Chercheurs indépendants sur la bactérie responsable de l’épidémie indiquent que les sources de l’épidémie en Haïti ‘’sont génétiquement identiques, indiquant une source unique pour l’épidémie en Haïti’’ et que la bactérie est “très similaire, mais pas identique aux souches du choléra en l’Asie du Sud, confirmant que la bactérie de choléra en Haïti n’émanait pas d’Haïti”. La contamination de la rivière Meye a entraîné une épidémie explosive de choléra dans le delta du fleuve Artibonite et ensuite à travers Haïti. “Cette diffusion était du a plusieurs facteurs, dont l’usage répandu de l’eau de la rivière pour faire la lessive, se baigner, boire et s’amuser ; l’exposition régulière des travailleurs agricoles a l’eau d’irrigation du fleuve Artibonite ; le dégré de salinité du delta de l’Artibonite qui fournit des conditions optimales pour une prolifération rapide de vibrio choléra ; l’absence d’immunité de la population haïtienne au choléra ; les mauvaises conditions en matière d’eau et d’assainissement en Haïti… ‘’Explique le rapport.”

De nos jours, le Choléra est l’état endémique au niveau des 10 départements en Haïti.

La résurgence du choléra en Haïti, après plus de trois (3) ans, pendant que le pays était sur le point d'être déclaré exempt de cette maladie. Le 09 octobre dernier, les autorités Nationales ont confirmé environ 32 cas et 18 décès, et plus de 260 cas suspects dans la zone entourant la ville de Port-au-Prince. Une réapparition dans un contexte de troubles sociaux et politiques graves. "Les cas sont probablement beaucoup plus nombreux que les chiffres rapportés, car l'escalade de la violence de rue et des activités criminelles limitent l'accès aux zones touchés" a déclaré le Dr Carissa F. ÉTIENNE. 

Moyen de prévention : maintenir les matières fécales à distance de l’eau et des denrées alimentaires et éliminer les bactéries cholériques qui ont contaminé les aliments ou l’eau avant leur consommation ; le lavage des mains avec de l’eau potable et du savon, une façon de prévenir la propagation du choléra, le savon contribue à éliminer les germes et les saletés avant de manger, après être allé (e) à la toilette, avant de préparer les nourritures, après avoir nettoyé les selles, d’un enfant, avant d’allaiter un enfant ; stockage et utilisation de l’eau potable ; prenez soin de vous-mêmes. "Se met ko ki veye ko".

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Ramson NOËl

Media Legliz La

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